dimanche 13 mai 2018

LES FAUSSES INFORMATIONS DE LA PRESSE


Contrairement à ce qui a été publié dans le Progrès le 9 mai 2018, le tribunal n’a pas validé la protection fonctionnelle du maire.
Bien au contraire, le tribunal a annulé la délibération de 2016 accordant la protection fonctionnelle au maire.

Normalement quand l’administration se trompe de texte pour prendre une décision, le tribunal corrige et maintient la délibération. 
Au vu de ce dossier, le juge a refusé parce qu’il a estimé que le texte de loi essentiel n’a pas été présenté aux élus.
Le maire a obtenu la protection fonctionnelle sans que les élus sachent que ce n’est pas à la collectivité de prendre en charge les frais d’avocat pour défendre un élu qui a commis une faute personnelle, détachable, même s’il l’a commise dans l’exercice de ses fonctions.
Comme vous 2 questions nous viennent à l’esprit : le conseil juridique de la mairie est il efficace ?  Ou bien voulait-on vraiment nous donner les informations ?
Dans son article, le Progrès évoque aussi une erreur de procédure administrative dans la rédaction de la délibération : cet argument ne figure nulle part dans les documents du tribunal. 
Nous nous interrogeons d'où proviennent les informations du Progrès: puisque nous avons gagné notre recours, il n'y a aucune procédure de notre part ni en appel et encore moins en cassation.  
Nous invitons le Progrès à réaliser un vrai travail d'enquête avant de publier des informations fantaisistes.

            Les élus de "Rassemblement pour Saint Pierre"